D’abord la conviction que les enfants sont des personnes que l’on doit respecter et servir, et non pas utiliser pour atteindre des buts que nous aurions fixés à leur place. Si on veut transformer une rose en lys, on la détruit.

Malgré les statistiques et les prévisions, nul ne sait exactement ce que les nouvelles générations auront à affronter et nous ne devons pas leur donner des recettes et des réponses toute faites. Dans un contexte totalement nouveau, elles risquent bien de leur être inutiles. Nous devons avant tout leur apprendre à réfléchir, à analyser et essayer de comprendre le réel tel qu’il leur est donné.

Et, suivant l’exemple de Socrate, le rôle de l’enseignant est de conduire ses élèves vers la recherche du Vrai, du Bien et du Beau 진선미. Et je dis bien la recherche car la grandeur de l’homme est de toujours s’ouvrir à plus grand que lui.

Enfin, je reprendrai une maxime bien connue dans l’histoire de l’éducation française. Elle est de Rabelais, cet écrivain de la fin du Moyen-Age célèbre pour la force comique de son œuvre : ‘Science sans conscience n’est que ruine de l’âme’.

Si un élève consacre tous ses efforts à accumuler des connaissances dans le seul but de sa réussite personnelle, je pense qu’au contraire il rétrécit sa personnalité. N’est-ce pas aussi un des aspects de l’idéal coréen de l’éducation, l’idéal de former un homme qui soit au service de l’intérêt général.

La nouvelle génération aura à relever beaucoup de défis pour sauvegarder la paix, et servir la justice et la vérité. Puissions-nous devenir et rester les guides qui les aident à réaliser leurs rêves les meilleurs.